Accord de Montana

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
photoaccueil_1

ACCORD MONTANA

Un mouvement national unique

L’Accord du 30 Août 2021, dit Accord Montana est un mouvement qui a ouvert la voie, en tout premier lieu, en tant que solution haïtienne à la profonde crise multisectorielle que vit Haïti depuis Juillet 2018.

La raison d'être
de l' accord

Des jalons: Comment nous en sommes arrivés la

A PROPOS DE L' ACCORD

NOTRE HISTOIRE

La Commission pour la recherche d’une solution haïtienne a la crise

La Commission pour une Recherche de Solution à la Crise haïtienne – CRSHC – a été créée le 6 Mars 2021 à l’initiative de nombreuses organisations de la société civile engagée. Ces organisations ont adopté le 30 janvier une résolution enjoignant à la société civile de jouer plus activement un rôle d’ acteur plutôt que de spectateur dans la crise multidimensionnelle qui afflige Haïti depuis la rébellion des jeunes en juillet 2018.

Caractérisant cette crise structurelle majeure d’Haïti sont les inégalités persistantes, et les lacunes graves en matière de gouvernance
incluant son incapacité à fournir des services sociaux, de justice et de sécurité a sa population et sa corruption et son association avec des éléments criminels. 

Un comité de suivi a été mis en place pour assurer le suivi des activités, y compris la mise en place de la commission, et l’établissement et le maintien de contacts réguliers avec différentes entités nationales, y compris les secteurs politique, privé, religieux et autres, ainsi qu’avec la communauté
internationale. La Commission a tenu sa première réunion le 6 mars et a établi son modeste siège dans la capitale.

La Commission comprend 13 membres composée de dix personnes désignées par des organisations de la société civile et de trois personnalités connues pour leur engagement et leur intégrité. Collectivement, les membres de la commission représentent des secteurs responsables de la mobilisation de dizaines de milliers de citoyens au cours des trois dernières années. 

Les dix organisations sont la Plateforme des Féministes, la Plateforme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains, la Fédération Protestante d’Haïti, l’Église Épiscopale, la Fédération des Barreaux d’Haïti, Alovi Dahomey pour le secteur Vaudou, Katan pour le secteur culturel, l’Union pour le respect de la constitution regroupant plusieurs syndicats, le Forum pour la Paix et le Dialogue de la diaspora, et la Plateforme 4G constituée de quatre des plus grandes associations paysannes d’ Haïti. Plus d’un tiers (38%) de la commission, donc cinq femmes sont membres participant à cette initiative de paix et de résolution des conflits.

La Commission a eu un double objectif. Le premier est d’articuler une position nationale – c’est-à- dire, qui reflète la position de la société dans ses composantes diverses – concernant les éléments de la crise et les changements nécessaires auxquels aspire le pays.

Le deuxième objectif est de trouver un accord politique entre la société civile engagée et les acteurs politiques, pour une sortie de crise et la mise en place d’éléments de changement qui recueillent les aspirations et les besoins des majorités. 

Une solution à la crise dirigée par les Haïtiens est un impératif, et un élément clé de cette solution doit être un changement transformateur, comme l’a exigé la population au cours des trois dernières années.

 

Le processus

La CRSHC a travaillé pendant cinq mois à recueillir des informations sur différentes tentatives de recherche de solution, et à écouter et analyser les positions et les propositions des secteurs les plus divers de la société tant du monde politique que de la société civile incluant le secteur populaire organisée et de nombreuses associations et personnalités de la diaspora. Elle cherchait à identifier un consensus national ; les plus petits dénominateurs communs sur lesquels tous les secteurs pouvaient se mettre d’accord. Elle a aussi pris compte des revendications exprimées lors des multiples manifestations populaires qui ont eu lieu à travers les villes du pays depuis 2018. Elle a également rencontré, pour sa propre édification, certaines institutions internationales.

Sur cette base, la CRSC a formulé une proposition vers la parole nationale de souveraineté ainsi que la solution haïtienne, soit la proposition d’accord qui forment sa mission. En amont de la présentation de l’Accord, la Commission a organisé plusieurs mini-ateliers en forme de conférence nationale afin de confirmer le consensus, et faire des choix sur la proposition d’Accord. Enfin, le 30 aout 2021, la Commission a présenté l’Accord connue sous le nom d’Accord du 30 août, 2021 devant la nation pour signature. Depuis, il est connu principalement sous le nom d’Ako Montana, à cause de l’hôtel ou il a reçu ses premières adhésions. Depuis, il a recueilli près de 1000 signatures, individuelles, de partis politiques et d’organisations.

Notre fonctionnement

Les points essentiels

Ce qu’il faut savoir de l’Accord et de ses instances

Poukisa yon Konsèy nasyonal tranzisyon?

Magali Comeau Denis, Coordonnatrice de la commission pour la recherche d'une solution haïtienne à la crise, Ancienne Ministre de la Communication et de la Culture de 2004-2006, Militante politique

Ki estrateji akò a?

Monique Clesca, Journaliste, Écrivaine, Militante féministe, Société civile

gran pwen ki nan akò

Jean Kisomair Duré, Pasteur de L'Église Évangélique de Nazon

MEKANIS KONSEY TRANZISYON AN

Magalie Georges, Enseignante, Dirigeante Syndicale

travay konsèy tranzisyon an

Ernst Mathurin " Nènè", Ingénieur, membre du Bureau de suivi de l'accord

Kisa ki nan premye pati ako a ki jwenn nan konferans ki te fet 17 Jiye a?

Jacques Ted Saint-Dic, Économiste, Enseignant

travay konsey tranzisyon an

Jacques Ted Saint-Dic, Économiste, Enseignant

Chapo Ba

Michaëlle Jean, Journaliste, Ancienne Secrétaire Générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie. Ancienne Gouverneure Générale du Canada
Un podcast BSA Akò Montana

avèk

Laura Louis

Aller au contenu principal